Septembre 2013
Projet pour une nouvelle création. C'est un conte d'Andersen, Le Rossignol et l'empereur, que je voudrais jouer dans les petits lieux non théâtraux, pour mettre du théâtre là où ça manque et aller à la rencontre du public. C'est pour les bibliothèques, les écoles, les associations... Trois "représentations-tests" sont prévues en novembre, à l'école de Ger (Manche), dans une librairie à Flers (Orne), pour une association à Saint-Cyr-du-Bailleul (Manche).
Parti pris ! °*°*°*°*°*°*°
Je garde l'histoire intacte (à quelque chose près...) mais j'utiliserai mes mots. Je vais donc réécrire le texte, jouer avec la structure pour que le récit devienne théâtral, développer certains passages, en alléger d'autres. J'ai besoin de cette réécriture pour mêler mon imaginaire à celui d'Andersen. Le conte d’origine sera donc retravaillé et donnera lieu à des inventions théâtrales (chant et manipulation d’objets) qui permettront de nourrir le jeu et de proposer des moments interactifs avec le public. Je veux conter, certes, mais rester comédienne : sur scène je voudrais bouger, incarner les personnages, faire exister les lieux... De plus j'ai choisi cette histoire pour parler des vertus de L'EMPATHIE. D'où l'envie de jouer très proche du public et mettre en accord le fond et la forme... Cette proximité me permettra de créer plusieurs niveaux de théâtralité qui seront : la narration, l'incarnation des personnages, des moments de "non-jeux" pour parler au public du sens de l'histoire, mais de façon théâtrale et légère, toujours !
Je garde l'histoire intacte (à quelque chose près...) mais j'utiliserai mes mots. Je vais donc réécrire le texte, jouer avec la structure pour que le récit devienne théâtral, développer certains passages, en alléger d'autres. J'ai besoin de cette réécriture pour mêler mon imaginaire à celui d'Andersen. Le conte d’origine sera donc retravaillé et donnera lieu à des inventions théâtrales (chant et manipulation d’objets) qui permettront de nourrir le jeu et de proposer des moments interactifs avec le public. Je veux conter, certes, mais rester comédienne : sur scène je voudrais bouger, incarner les personnages, faire exister les lieux... De plus j'ai choisi cette histoire pour parler des vertus de L'EMPATHIE. D'où l'envie de jouer très proche du public et mettre en accord le fond et la forme... Cette proximité me permettra de créer plusieurs niveaux de théâtralité qui seront : la narration, l'incarnation des personnages, des moments de "non-jeux" pour parler au public du sens de l'histoire, mais de façon théâtrale et légère, toujours !
Mais l'histoire tout de même...
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Elle raconte comment autrefois, en Chine, un empereur, qui possédait tout ce qu’il y a de mieux, ne savait pas qu’il existait dans son jardin un oiseau au chant extraordinaire, un oiseau pourtant très célèbre auprès du peuple ! L’empereur, honteux de son ignorance, invite le rossignol à la cour et pour la première fois de sa vie il se met à pleurer… Présence apaisante, le rossignol est un acteur de « paix sociale » dirions-nous aujourd’hui. Quand le rossignol est là les courtisans deviennent tendres, les gens de toutes origines se parlent entre eux, le peuple se lance dans la fête… Mais quand le rossignol déserte la cour parce qu’un jour on le remplace par un oiseau mécanique, c’est la guerre qui éclate, le corps de l’empereur qui tombe malade, et rien ne va plus…